Les Exercices de St Ignace
sont reconnus pour être
une école de discernement
Discerner ? Oui,
mais comment ?
Pas toujours facile de savoir où l’on doit aller
et comment s’y rendre ?
Pour discerner sa propre vocation,
il faut reconnaître que cette vocation
est l’appel d’un ami : Jésus.
Christus vivit n° 287
Vous désirez en savoir plus sur le discernement
nous vous encourageons à lire
Christus vivit
du Pape François
Nous vous en partageons quelques extraits ci-dessous,
sinon n’hésitez pas à aller directement à la source. Christus vivit
Les jeunes ont besoin d’être respectés dans leur liberté,
mais ils doivent être aussi accompagnés. (C.V. 242)
Ce que Jésus désire de chaque jeune
c’est avant tout son amitié. (C.V. 250)
Il est essentiel de discerner et de découvrir cela.
Comment discerner ta vocation ?
283. Une expression du discernement est l’engagement pour reconnaître sa propre vocation. C’est une tâche qui requiert des espaces de solitude et de silence, parce qu’il s’agit d’une décision très personnelle que d’autres ne peuvent pas prendre pour quelqu’un…
Pour discerner sa vocation il est nécessaire de se poser plusieurs questions
285. Il ne faut pas commencer par se demander où l’on pourrait gagner le plus d’argent, ou bien où l’on pourrait obtenir le plus de notoriété et de prestige social, ni commencer par se demander quelles tâches donneraient plus de plaisir à quelqu’un ?
Pour ne pas se tromper, il faut commencer d’un autre lieu, et se demander :
Est-ce que je me connais moi-même, au-delà des apparences et de mes sensations ?
Est-ce-que je sais ce qui rend mon cœur heureux ou triste ?
Quelles sont mes forces et mes faiblesses ?
Immédiatement suivent d’autres questions :
Comment puis-je servir au mieux et être plus utile au monde et à l’Eglise ?
Quelle est ma place sur cette terre ?
Qu’est-ce que je pourrais offrir à la société ?
Puis d’autres suivent très réalistes :
Est-ce que j’ai les capacités nécessaires pour assurer ce service ?
Est-ce que je pourrais développer les capacités nécessaires ?
La vie est une mission
Chaque homme et chaque femme est une mission, et c’est la raison pour laquelle on vit sur la terre. Etre attirés et être envoyés sont les deux mouvements que notre cœur, surtout quand on est jeune, sent comme des forces intérieures de l’amour qui promettent un avenir et poussent notre existence en avant. Personne autant que les jeunes ne sent combien la vie fait irruption et attire. Vivre avec joie sa propre responsabilité pour le monde est un grand défi. Je connais bien les lumières et les ombres propres au fait d’être jeunes, et si je pense à ma jeunesse et à ma famille, je me rappelle l’intensité de l’espérance pour un avenir meilleur. Le fait de ne pas nous trouver en ce monde par notre décision, nous laisse entrevoir qu’il y a une initiative qui nous précède et nous donne d’exister. Chacun de nous est appelé à réfléchir sur cette réalité : « Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde » (Exh. ap. Evangelii gaudium, n. 273).
Nous vous annonçons Jésus Christ
L’Eglise, en annonçant ce qu’elle a gratuitement reçu (cf. Mt 10, 8 ; Ac 3, 6), peut partager avec vous le chemin et la vérité qui conduisent à donner sens au fait de vivre sur cette terre.
Jésus Christ, mort et ressuscité pour nous, s’offre à notre liberté
et la provoque à chercher, à découvrir et
à annoncer ce sens véritable et plénier.
Chers jeunes, n’ayez pas peur du Christ et de son Eglise ! En eux se trouve le trésor qui remplit la vie de joie. Je vous le dis par expérience :
grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser.
J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. Beaucoup d’hommes et de femmes, beaucoup de jeunes se sont généreusement donnés eux-mêmes, parfois jusqu’au martyre, par amour de l’Evangile, au service de leurs frères. De la croix de Jésus, découvrons la logique divine de l’offrande de nous-mêmes (cf. 1 Co 1, 17-25) comme annonce de l’Evangile pour la vie du monde (cf. Jn 3, 16).
Être enflammés de l’amour du Christ
consume celui qui brûle et fait grandir,
illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14).
A l’école des saints, qui nous ouvrent aux vastes horizons de Dieu, je vous invite à vous demander en toute circonstance :
« Que ferait le Christ à ma place ? ».
Soyez ouverts à sa voix
qui résonne au fond de votre cœur
Dans l’une des méditations préférées du Cardinal Newman se trouvent ces mots :
Dieu m’a créé pour un service précis.
Il m’a confié un travail qu’il n’a confié à personne d’autre.
À ce point, je désire m’adresser spécialement aux nombreux jeunes ici présents.
Maintenant encore Son Cœur parle à votre cœur.
Chers jeunes amis : seul Jésus sait quel « service précis » Il a pensé pour vous. Soyez ouverts à sa voix qui résonne au fond de votre cœur . Le Christ a besoin de familles qui rappellent au monde la dignité de l’amour humain et la beauté de la vie de famille. Il a besoin d’hommes et de femmes qui consacrent leur vie à la noble tâche de l’éducation, veillant sur les jeunes et les entraînant sur les chemins de l’Évangile. Il a besoin de personnes qui consacrent leur vie à s’efforcer de vivre la charité parfaite, en le suivant dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance, et en le servant dans le plus petit de nos frères et sœurs. Il a besoin de la force de l’amour des religieux contemplatifs qui soutiennent le témoignage et l’activité de l’Église par leur prière constante. Et Il a besoin de prêtres, de bons et saints prêtres, d’hommes prêts à offrir leur vie pour leurs brebis.
Demandez au Seigneur ce qu’Il a désiré pour vous !
Demandez-lui la générosité pour dire oui !
N’ayez pas peur de vous donner totalement à Jésus. Il vous donnera la grâce dont vous avez besoin pour réaliser votre vocation.
Discours de Benoît XVI – lors de la veillée à Hyde Park, samedi 18 septembre 2010